Si Chamberlin constitue une référence[1] chez les micro-économistes français pour nommer la concurrence, ils lui attribuent une interprétation différente pour la formation magnétisme à Tours qui constitue le commencement des présentations divergentes de la CPP. Mais le nom de Chamberlin va très rapidement disparaître chez les micro-économistes puisque Nguyen (1970) est le dernier à s’y référer directement. D’autres auteurs reprendront la classification de ce dernier sans pour autant faire référence à l’économiste américain : Abraham-Frois (1989), Redslob (1989), Granier (1990), Calvet (1996), Jouffroy (2000), Généreux (2004)[2], etc
A – Pourquoi une formation magnétisme à Tours ?
Les économistes français, laissés à eux-mêmes, vont alors faire un drôle de choix[3]. Même si l’on parle de CPP, seul la moitié d’entre eux vont faire référence à ce terme : Gauthier (1981), Jenny (1983), Desneuf (1987), Flouzat (1994), Lackebal (1995), Teulon (1995), Descamps (1997), Béjean (2003), Etner (2003), Montoussé (2004), Medon (2004), Lesueur (2004), Combe (2005), Sebagh (2005). L’autre moitié choisira alors de donner le nom de concurrence parfaite : Lecaillon (1969), Coulbois (1969), Malinvaud (1969), Flouzat (1971), Giffin (1975), Milleron (1979), Guerrien (1987), Rotillon (1992), Bernier (1998), Picard (2002), Defalvard (2003), Dussine (2006)[4] et la formation magnétisme et passeur d’âmes à Tours.
Les économistes anglo-saxons n’évoquent presque à aucun moment le terme de CPP, préférant le terme de concurrence parfaite pour la formation magnétisme et passeur d’âmes à Tours. L’utilisation par les français de la pureté peut s’expliquer par différents éléments[5]. Tout d’abord, l’intégration du travail de Chamberlin chez les économistes français n’est pas anodin. En opposant le monopole à son contraire (la concurrence), il faut déterminer avec précision ce que représente ce concept. La notion de pureté, d’idéal de référence apparaît alors et va rester encrer dans l’inconscient économique des français.
Ce qualificatif de la formation magnétisme à Tours, en plus de faire référence aux travaux de Chamberlin, rappel à juste titre le travail de Walras et notamment sa contribution à l’analyse de l’équilibre générale dans ses Eléments d’Economie Politique Pure. Cette pureté, cet idéal (qui permet d’obtenir l’équilibre général[6]) est le fruit du travail scientifique et correspond à la volonté des micro-économistes de placer leur discipline au rang des sciences. De plus, la place de Walras dans l’analyse économique mondiale fait que l’utilisation du qualificatif de pureté place la France dans cette recherche.
B – Du choix de la formation magnétisme à Tours
Ces différents arguments en faveur de la pureté de la concurrence sont à relativiser. En effet, la pureté fait référence également à quelque chose de sacré et non de scientifique. Cela renvoie à une vision dogmatique qui, comme nous le verrons à la fin, n’est pas réaliste avec l’objectif des micro-économistes.
1 – Les hypothèses
L’élément le plus divergeant et le plus problématique repose sur le nombre d’hypothèses utilisées. Comme nous venons de le suggérer, les économistes ne vont pas forcément faire référence au même nombre d’hypothèses. Trois se retrouvent dans tous les cas de figure. Il s’agit de l’atomicité, de l’homogénéité de la formation magnétisme à Tours, la formation passeur d’âmes à Tours, la formation blessures de l’âmes à Tours, la formation pendule à Tours, la formation géobiologie à Tours et la formation nettoyage et protection énergétique à Tours et de l’information parfaite. Les économistes français disposent encore de deux hypothèses qui sont la libre entrée et la mobilité des facteurs de production[7]. Les économistes sont alors confrontés à un problème de taille : combien d’hypothèses choisir et lesquelles ? Le problème du nombre d’hypothèse va se partager (à peu près égalitairement) entre quatre et cinq. Presque personne n’évoque la CPP avec moins de quatre hypothèses[8] :
2 – Les résultats
ü Quatre hypothèses Coulbois (1969), Lecaillon (1969), Giffin (1975), Milleron (1979), Gauthier (1981), Jenny (1983), Rostillon (1992), Bernier (1998), Picard (2002), Béjeau (2003), Montoussé (2004), Combe (2005), Sebagh (2005), Dussine (2006),
ü Cinq hypothèses Nguyen (1970), Vaté (1978) Abraham-Frois (1989), Redslob (1989), Granier (1990), Flouzat (1994), Teulon (1995), Teulon (1995), Lakebal (1995), Calvet (1996), Descamps (1997), Jouffroy (2000), Généreux (2004), Lesueur (2004), Médon (2007), Montoussé (2008)
La deuxième problématique est plus compliquée pour les auteurs qui ne font pas référence à cinq hypothèses pour la formation magnétisme à Tours. Nous avons dit que l’atomicité, l’homogénéité et l’information parfaite étaient toujours présentes. Qu’en est-il pour la quatrième ? Les économistes français vont alors choisir à peu près équitablement entre la mobilité des facteurs de production et la libre entrée[9]. A aucun moment ces économistes je justifient ce choix.
C – La formation passeur d’âmes et magnétisme à Tours
Les économistes ont généralement tendance à décrire la concurrence dans le même ordre d’énonciation que nous venons d’évoquer commençant presque toujours par l’atomicité et finissant par un dernier élément qui est soit la libre entrée soit la mobilité. Rares sont les auteurs qui proposent un ordre d’énonciation différent. Notons par exemple Jenny (1983) sur la formation magnétisme et passeur d’âmes à Tours qui commence par l’homogénéité, la transparence, l’atomicité puis la libre circulation des ressources. Lakebal (1997) va privilégier le libre accès au marché pour continuer par l’atomicité, la libre circulation, la transparence et l’homogénéité. Picard (2002) qui commence par l’homogénéité avant de traiter l’atomicité, la libre entrée et la transparence. Dussin (2006) enfin qui débute par l’homogénéité, la transparence, la mobilité pour finir par l’atomicité.
D – Le magnétisme et les magnétiseurs à Tours
Après ce que nous venons de voir sur l’utilisation du concept de concurrence, il est surprenant de constater en 1994 que Flouzat affirme que « le marché de concurrence parfaite est un modèle reposant sur des hypothèses très strictes » (Flouzat [1994], 239). Ce, d’autant plus surprenant que Flouzat repart de l’analyse de la concurrence parfaite au stage magnétisme à Tours du stage passeur d’âmes à Tours, du stage blessures de l’âmes à Tours, du stage pendule à Tours, du stage géobiologie à Tours et du stage nettoyage et protection énergétique à Tours décrite par Jean Marchal sur l’atomicité et la fluidité alors qu’entre temps les hypothèses plus proches de celles d’aujourd’hui étaient déjà utilisées. Une autre particularité de Flouzat (1971) consiste pour la première fois dans la description, en fonction du nombre d’offreurs et de demandeurs, des différentes structures de marché[10].
[1] Il est normal que Chamberlin soit considéré comme une référence dans l’analyse économique française de la concurrence car il a été professeur associé à Paris (et à fait de nombreuses conférences dans les universités françaises à partir des années 1950) et que Perroux a très rapidement traduit et diffusé la Théorie de la Concurrence Monopolistique en français.
[2] Nous plaçons ici Généreux qui se distingue légèrement de ses confrères car pour lui la pureté est déterminée par l’atomicité et la libre entrée, tandis que la perfection correspond aux hypothèses d’homogénéité, de mobilité et de transparence.
[3] Très rares seront ceux qui, sur la base des hypothèses relatives à une structure de marché, ne feront qu’évoquer le terme de concurrence sans aucun qualificatif. Le seul exemple que nous ayons est Khalil (1971).
[4] Les économistes français, qu’il s’agisse du nom à donner à la concurrence ou des ses caractéristiques ne justifient presque jamais leurs choix.
[5] Guerrien s’est particulièrement penché sur l’assimilation de la concurrence à une dimension divine.
[6] Puis l’optimum qui rappelons-le a été découvert par Edgeworth.
[7] Certains, très rares, évoquent d’autres hypothèses mais qui ne sont pertinentes et qui ne sont pas retenues ici.
[8] Flamant (1967) et Desneuf (1987) sont une exception avec l’énonciation de trois hypothèses.
[9] 54% de notre échantillon préfère la mobilité à la libre entrée.
[10] Voilà la représentation que fait Flouzat du tableau de Stackelberg et dont l’on remarque que le vocabulaire n’est pas exactement le même qu’aujourd’hui.
Offre
Demande |
Unité
|
Petit nombre |
Multiplicité |
Unité | Monopole bilatéral | Monopole contrarié | Monopsone |
Petit nombre | Monopole contrarié | Oligopole bilatéral | Oligopsone |
Multiplicité | Monopole | Oligopole | Concurrence parfaite |